Vapoter dans les transports, c’est souvent tentant, surtout pour les anciens fumeurs. Mais attention : entre législation et bon sens, la marge de manœuvre est limitée. Voici ce que vous devez savoir pour éviter les mauvaises surprises pendant vos déplacements.
Vous avez sans doute déjà vu une personne discrètement tirer sur sa e-cigarette dans un train ou dans un arrêt de bus. Pourtant, la loi française est claire : il est interdit de vapoter dans les transports collectifs fermés comme les trains, les bus, les métros ou les avions. Cette interdiction est inscrite dans le Code de la santé publique depuis l'ordonnance du 19 mai 2016.
Cette règle concerne aussi bien les transports urbains que les lignes interrégionales, dès lors qu’il s’agit d’un lieu clos ou couvert accueillant du public. Dans un TGV, un TER ou un bus de ville, vapoter est donc considéré comme une infraction, passible d’une amende allant jusqu’à 150 euros.
Il peut y avoir un flou autour des quais, des abribus ou des plateformes à l’air libre. Sur ces zones, aucune interdiction formelle ne s’applique, sauf si un arrêté local l’interdit expressément. Néanmoins, vapoter devant d’autres usagers, notamment des enfants, peut provoquer des réactions négatives. Dans ce contexte, il vaut mieux privilégier la discrétion et choisir un matériel adapté.
Voyager, c’est souvent attendre, stresser, patienter entre deux correspondances. Et dans ces moments-là, le vapoteur ressent parfois une frustration. Pourtant, vapoter discrètement dans des zones non interdites n’excuse pas tout. Le vapotage doit rester respectueux des autres, en particulier dans les espaces partagés.
Quand je voyage, j’emporte toujours une e-cigarette discrète de type pod, qui évite les gros nuages de vapeur et me permet de rester discret. C’est le meilleur compromis pour une vape efficace sans incommoder les voisins.
Dans les avions, l’interdiction est totale. Non seulement le vapotage est strictement interdit à bord, mais certains appareils peuvent même détecter la vapeur. De nombreuses compagnies interdisent également de recharger sa cigarette électronique pendant le vol, pour des raisons de sécurité. Le mieux est donc de se préparer en amont : adapter sa consommation, vapoter avant l’embarquement, et garder son matériel bien rangé.
Chaque pays applique ses propres règles. En Europe, les restrictions sont globalement proches de celles de la France, mais dès que l’on sort du continent, cela peut changer radicalement. Dans certains pays comme la Thaïlande, le vapotage est même totalement interdit, et la possession de matériel de vape peut entraîner de lourdes sanctions. Avant de partir, renseignez-vous toujours sur la législation locale.
Sur le blog, je vous recommande d’ailleurs de lire l’article Peut-on vapoter en voyage qui aborde justement ces variations à l’international.
En déplacement, je privilégie des e-liquides en petit format et contenant des sels de nicotine. Cela permet d’avoir un effet rapide et discret, sans devoir vapoter en continu. Les arômes mentholés ou classiques passent généralement mieux dans les lieux publics que les gourmands très marqués.
Un bon exemple de liquide pratique et efficace à emporter, c’est le Salt E-Vapor USA Classic, disponible en flacon de 10 ml, qui se glisse facilement dans une poche ou une trousse de voyage.
Vapoter dans les transports en commun n’est pas anodin. Même lorsque ce n’est pas strictement interdit, la bienséance recommande la modération. Utiliser du matériel discret, connaître la loi, s’adapter aux situations : voilà les clés pour voyager sereinement avec sa e-cig.
Le conseil de Christophe :
Si vous partez pour plusieurs heures de trajet, anticipez toujours votre consommation. Emportez un petit pod bien chargé, un flacon de liquide sécurisé (avec bouchon), et pensez à désamorcer votre clearomiseur si vous transportez un réservoir plein, pour éviter les fuites sous pression !
Non, c’est interdit par la loi. Même discrètement, vous risquez une amende.
Oui, sauf interdiction locale. Restez discret, surtout en présence d’enfants ou de personnes sensibles.
En cabine uniquement. Les batteries doivent être débranchées et protégées, et les liquides placés dans un sac plastique transparent de moins de 100 ml chacun.
Un pod compact, peu encombrant, avec une bonne autonomie et peu de vapeur visible. Idéalement avec des sels de nicotine.
Si vous vapotez lors de vos trajets, n’oubliez pas que les règles peuvent changer d’un lieu à l’autre, et qu’un comportement responsable reste votre meilleur allié pour vaper sans conflit ni contravention.
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